Voyage mouvementé

Publié le par lo

On aurait pu croire qu'avec Air France, la tanquilité serait assurée pour le voyage. Mais détrompez-vous!!!

Chapitre 1 : Appel de la compagnie à la maison la veille du départ, le vol est rétardé à 11h. C'est pas grave on est prévenu avant. Arrivée à l'aéroport déjà 20 min de retard affichées. On est patient, il faut rester calme. Le pire est à venir. L'embarquement se déroule dans les règles, jusqu'ici pas de problème. On décolle finallement à 12h , il était temps. Je m'installe tranquilou, je profite du hublot. Byzarement en 4 vols pour les vacances en Asie, j'y avais pas eu le droit. Je profite de mon écran perso pour regarder "ET si c'était vrai". Les appels multiples des hotesses pour un medecin commencent à m'énerver. A chaque fois ça coupe le film et j'en rate un bout. Au bout d'un moment, plus rien. Je pense que tout est revenu à la normale mais là encore je fais erreur.

 Voilà il est à peu près 13h quand on nous annonce notre retour à Paris. Un membre de l'équipage est malade. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. la faim se fait ressentir mais les repas ne peuvent être servi. Y a que les enfants qui y ont droit. Il y a vraiment des moments où je voudrais retomber en enfance. Je continue de regarder mon film et on arrive à Paris au bon moment. Pour ceux qui on lu le livre, c'est là que le réalisateur aurait du s'arrêter mais il a fallu qu'il fasse un film à l'eau de rose à la "il se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Je m'arrête donc sur cette séparation. On est de retour à Paris. Ah ah!! Vous croyez que c'est fini! Ce serait trop beau. On est donc sequestré (je dis bien sequestré) dans l'avion pendant 2h sans boire ni manger et sans informations. On voit notre équipage partir et un nouveau arriver. C'est tout. Finallement, ils nous débarquent. Imaginez environ 300 passagers lachés dans l'aéroport à la recherche d'infos. On nous a balancé là sans rien nous dire. Alors on suit le mouvement. On espère que celui qui est devant sait ce qu'il fait. On arrive tous ensemble dans le coin des enregistrements et là enfin on nous prend en charge. C'est beaucoup dire, on fait la queue en attendant de passer à un guichet. Quand mon tour arrive, un monsieur gentil qui travaille à Air France me propose une nuit à l'hôtel et un bon pour un sandwich et une boisson dans un des bars de l'aéroport. Je refuse la nuit, maman vient me chercher. Pour la suite, les bagages restent dans l'avion et on garde la même carte d'embarquement. "Veuillez vous présenter ici même demain à 7h30." Voilà tout ce qu'on sait à la fin de ce périple. Retour à la maison. Une autre nuit dans mon lit.

Chapitre 2 : Le lendemain, je refait mes adieux à la famille. L'ambiance est plutôt sympa. On refait la queue, ça devient une habitude. Voyant ma mère stressée, une dame engage la conversation. Je situe le personnage, on la retrouve ensuite. Benedicte travaille à l'UNESCO à Tana depuis 3 ans, c'est une habituée de ce genre de trajet. Elle reconforte un peu maman. Nous revoilà tous réunis devant une porte d'embarquement fictive puisque notre vol n'est pas affiché. Certains semblent plus renseigner que les autres. Plusieurs rumeurs circulent sur la raison de notre retour hier. Les choses bougent au bout d'un moment. On nous conduit à notre avion, stationné je ne sais où sur l'aéroport. La deuxième fois, c'est beaucoup plus facile. Je me sens un peu chez moi, je retrouve mon voisin, un homme charmant. Plus de frousse, le ridicule de la situation rend les choses beaucoup plus simples.

Enfin, on décolle et cette fois pour de bon. Je vous passe les détails du vol, qui est en lui-même assez commun. Sauf peut-être de survoler le Kilimanjaro au coucher du soleil. C'est quelque chose que je vous conseille. On croit que tout est fini, que rien d'autre ne peut arriver mais là encore on avait tord. On sort tous heureux, arrivés vivants à Tana (avec un jour de retard soit). Il est 21h40 heure locale. Les 2 heures suivantes je les ai passé à attendre desespérément mes bagages. Et je peux vous dire que dans ces moment là le temps ne passe pas vite. Tous dans la même galère, on garde le sourire. Au départ des chanceux qui ont leurs bagages, on se souhaite un bon séjour. Une "aventure" pareille ça créee des lien.

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C
bonjour Lorraine<br /> ton voyage a effectivement mal commence mais cela forme la jeunesse parait-il!!!<br /> tu aurais du me telephoner je me serais renseignée sur l'etat de ton vol. pour le rest e je pense que tu vas te plaire d'apres tes commentaires ton studio est sympa et je sais que la population est tres accueillante courage tu es au paradis apres avoir vecu l enfer d air france<br />  
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