Week-end ordinaire

Publié le par lo

Un autre we que je passe à Tana. Vendredi soir, je retrouve du monde au restaurant "Le Rossini". C'est un vrai rassemblement de VI (volontaire international), surtout de l'ambassade. De nouvelles têtes se sont ajoutées et ça fait du bien. Un peu de sang neuf! La soirée se passe tranquilement mais sans plus.

Samedi, nouvelles têtes aussi à Pasteur. Une stagiaire et un ami sont arrivés le matin même. On profite du minibus de l'atelier Palu pour aller faire les courses. Ils découvrent le Jumbo, repère de Vasaha faisant les courses du we. Pour l'après-midi, ballade en centre ville avec Vincent. Nous sommes à la recherche d'un portable mais toutes les boutiques sont fermées. On finit donc dans un marché près de la gare. Le soir, on remet ça. Cette fois, on va à "La Boussole" pour dîner avec les mêmes personnes à peu de choses près. Le repas est un peu plus animé. Au rez-de-chaussée a lieu une vente aux enchères de vins. C'est assez folklorique. Le mec qui joue le rôle du commissaire priseur a un peu de mal à se faire respecter. Les enchères montent très haut, bien sûr c'est en francs malgaches mais après calcul c'est tout de même impressionnant. Ils en arrivent à 500€ la bouteille! Pourtant le vin malgache n' est pas le meilleur qui soit. La soirée se poursuit au Mojo, seul bar de Tana à ma connaissance. Tu es sûr de croiser des têtes connues, evidemment une majorité de blancs. Un des avantages de ce lieu est qu'on peut discuter facilement. Le clou de la soirée, c'est l'arrivée de la note. Tous les autres sont partis, majoritairement sans payer. C'est ce qu'on appelle une note salée!

Dimanche, après une petite grasse matinée, je retrouve Julie et Pauline deux nouvelles venues pour une visite du Rova. C'est l'ancien palais de la Reine qui a brûlé "accidentellement" en 1992. Il se trouve au point culminant de Tana, on y a donc une vue impressionnante. Pour y parvenir, il faut monter et l'ascension est plutôt difficile sous le soleil de Février. Malheureusement, on n'a plus le droit de visiter l'enceinte du bâtiment à cause des rénovations qui sont censées avoir commençer. On peut tout de même faire le tour et admirer la vue, on n'a pas tout perdu. La descente est beaucoup plus rapide. En récompense à cet effort insurmontable, on s'offre un jus de fruit frais (mangue, papaye pour vous faire saliver) au café des arts. On décide ensuite d'aller se reposer dans un parc à l'ombre car les coups de soleil arrivent. On dirait que tout Tana est rassemblé ici. Il y a un monde fou et les enfants se bousculent au tobogan. C'est le moment d'observer la vie quotidienne des malgaches le dimanche. On sympathise avec des enfants qui sont ravis de poser devant l'appareil photo pour s'admirer ensuite. C'est un véritable jeu. Pour finir cette folle journée, on va voir une projection au Sakamanga. Au programme : La Liste de Schindler, film magnifique qui marque la fin de mon we. 

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M
va voir là-bas (der)ièrre si j'y suis;Hé Hé..
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P
c'est pas plutôt à cause de la barrière de Corail?..HO HO HO
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F
juste une question (de Forrest );quelle langue est parlée à Madagascar?pourquoi cette question?pk apparemment tu restes la majorité du temps en compagnie de vasahas même en dehors de l'institut;et jvoulais savoir donc (question de Kalm ) si c'était en gde partie à cause de la barrière de la langue. voila voila
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L
plusieurs barrières nous séparent. En effet, les malgaches parlent malgaches avant tout. Le français est assez courrant mais ça dépend du niveau social. Autre chose, quand on sort ça coute cher et les malgaches n'ont pas tous les moyens. D'autres questions?