we à Ifaty et Tulear

Publié le par lo

Enfin mon second week-end en province! Cette fois, je pars seule. Suite à une proposition de mon chef, je réussie à concilier travail et plaisir. Le réveil samedi matin est plutôt difficile. Mon chauffeur, Hery, vient me chercher à 7h30 pour m'emmener à l'aéroport. Pour une fois, l'avion n'a pas de retard et le vol se passe sans encombre. Une heure plus tard, j'atterris à Tuléar.

A la descente de l'avion, il fait une chaleur étouffante. Pierrot, le chauffeur envoyé par mon hôtel m'attend. Nous prenons tout de suite la route d'Ifaty, petit village de pêcheur à 20km au sud de Tulear. Encore un endroit touristique mais la saison s'y prête peu. Le décor est impressionnant, désertique. Nous suivons la piste de sable en passant par des  villages formés uniquement de petites huttes en bois. La population est différente de celle de Tana. Plus pauvre mais il y a autre chose. Même le faciès est différent, ils sont beaucoup plus noirs, on ressent l'influence de l'Afrique. La végétation est adaptée au manque d'eau. De loin, j'aperçois mon premier boabab. Finallement, on bifurque sur la gauche pour rejoindre l'hôtel qui se situe en bord de mer. J'ai reservé un bungalow à La voile rouge. Cet hôtel est composé de plusieurs bungalows éparpillés en haut d'une dune qui surplombe le lagon. Nous ne sommes que 6 clients, pour vous dire qu'il n'y a pas foule. Pierre et Danielle, couple belge qui gère l'hôtel, nous bichonnent. Ma première après-midi se passe entre lecture au soleil et baignade. Exactement ce qu'il me fallait! A 19h, nous sommes tous conviés à partager un punch coco. Je partage ma table avec Jeannot, un retraité en vacances. Danielle nous a préparé un plateau de langoustes, vraiment fameux. Impossible de vous faire partager ce goût ou ces odeurs. Pour finir la soirée, nous sortons en compagnie de Danielle et Julien, un serveur. Ils nous emmènent chez Alex, qui a le réputation d'être le coq du village (cf Guide du routard). C'est la seule boîte du village mais largement suffisante. On danse, on boit, une soirée normale en soit.

Bien que je sois venue pour me reposer, je veux profiter des activités qui me sont proposées. Dimanche matin, des piroguiers viennent me chercher pour une ballade au massif aux roses. Jeannot devait m'accompagner mais il a eu un problème de reveil! Julien nous accompagne, c'est son jour de congé. Un quart d'heure plus tard, on est en plein milieu du lagon. On aperçoit beaucoup mieux la barrière de corail, qui nous protège de bien des choses (requins entre autres). Je plonge donc tranquilement avec masque et tuba. Je me retrouve dans un aquarium géant. Des poissons m'entourent de partout, leurs couleurs sont plus fantastitiques les unes que les autres. Le massif aux roses porte son nom à cause de la forme des coraux. Ils n'ont pas de belles couleurs mais la forme est surprenante. Je ne me lasse pas d'évoluer dans cet environnement. Au bout d'un certain temps, je suis obligée de regagner la pirogue. On prend la direction d'un village de pêcheur où nous devons déjeuner. Je consacre mon après-midi à la sieste et à un cours de malgache avec les habitantes du village. Malheureusement, ce n'est pas le même dialecte qu'à Tana. Je dois rentrer à l'hôtel après ces activités fort fatiguantes, il faut le dire! Pour me remettre de mes émotions, il me faut un petit massage au bord de l'eau! En fin de soirée, je m'installe dans un transat face à la mer avec un petit cocktail maison. Rien que ça, ça fait rêver! Mais rajouter un coucher de soleil magnifique sur fond de musique classique et là c'est l'extase! Je ne veux surtout pas faire d'envieux. Pour le diner, je me joins à deux couples sympathiques qui se sont rencontrés au cours de leur voyage. Encore, un repas délicieux préparé par Danielle et après on a qu'une envie c'est d'aller dormir. Les journées à Ifaty sont vraiment arrassantes!

Lundi matin, pour vraiment profiter au maximum, je demande à Julien de me faire visiter la fôret de baobabs. C'est super beau mais le soleil a raison de moi, et pourtant on est parti de bonne heure. Je retourne tranquilement à l'hôtel par la plage où il y a un peu d'air. Je passe mes derniers moments à Ifaty entre l'eau et le transat. En début d'après-midi, Pierrot vient me chercher et on retourne à Tulear. Je sens déjà la fin du we, et pourtant... Il me dépose dans un petit hôtel sympa en centre ville. Je pars tout de suite à sa découverte mais la ballade n'est pas très longue, je ressens un appel de la douche. Après un dîner rapide au Corto Maltese, je rentre à l'hôtel extenuée par cette chaleur.

J'avais parlé de travail au début de cet article, il faut donc y venir. A l'origine, je devais récuperer des prélèvements de viandes de porcs ladre (si vous savez pas ce que c'est tanpis pour vous!) et aussi visiter un élevage de porcs. Comme il y a toujours des imprévus, je ne vois pas d'élevage mais je visite le service de l'hôpital dirigé par Mr Roger, mon contact. Ce fut beaucoup plus rapide que prévu! Mes prélèvements en poche, je prend un pousse-pousse qui me ramène à l'hôtel. Pour la suite de la journée, j'ai rendez-vous avec la famille de Shayan. Sa tante vient me chercher en voiture et me guide à travers la ville. Elle me montre les différentes maisons qui appartiennent à la famille et évidemment des boutiques. Pour le déjeuner, on rejoint son mari chez eux. Ils ont préparé un véritable festin. La fin du we approche, elle me dépose à l'aéroport. Comme tout ne peux pas aller jusqu'au bout, l'avion a un peu de retard mais rien d'exceptionnel. Voilà, dans une heure je suis de retour à la maison!

Publié dans voyage

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E
"Je veux surtout pas faire d'envieux". ----Hu hu hu... c'est râté! :o)
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L
Et attends de voir les photos! ;-)